Cet article de Paul Dallison dans Politico (en anglais) intitulé « Les épreuves inimaginables du fils de Nicolas Sarkozy » ne fait que quelques paragraphes, mais il vaut le détour, c’est promis.
On y découvre rapidement la « vie difficile » de « Louis Sarkozy, fils de l’ancien président français et amateur d’ennuis judiciaires Nicolas Sarkozy », qui déclare « si je pouvais acheter un bâtiment à Washington, ce serait la bibliothèque du Congrès ; je la fermerais au public et j’installerais une table de billard et un bar à whisky à la place des bureaux de recherche ». 🎱
C’est probablement la découverte la plus étrange que j’ai faite cette semaine : certains éleveurs bovins protègent leurs vaches en leur faisant absorber un puissant aimant, qui fixe la ferraille dans leur panse. Cela leur permet de ne pas se blesser dans l’hypothèse où elles ingèrent des déchets métalliques en même temps que l’herbe des prairies.
Dans une interview donnée à France Bleu Isère, l’éleveur Jean-Robin Brosse indiquait équiper sa trentaine de vaches laitières d’aimants :
« Quand les vaches mangent de l’herbe, explique-t-il, elles en mangent une grande quantité, très vite, avec leur langue. S’il y a des objets qui traînent sur le sol, des bouts de fer, par exemple, elles ne les voient pas, et elles les ingèrent très facilement ».
Ces objets métalliques sont notamment des canettes et autres déchets laissés aux abords des champs.
Une petite recherche Google indique que ces aimants sont fort peu coûteux : il est possible d’en acheter à l’unité pour seulement 1,74 € TTC avec une cage en plastique spécialisée, et 0,59 € TTC en version « nue », sur des sites spécialisés.
C’est en réalité parfaitement logique, mais aussi très perturbant. 🐄
Dans cette vidéo étonnamment intéressante, Daniel de la chaîne YouTube Ashville suit le parcours d’une pierre d’une carrière à un chantier de construction. Cela peut sembler insignifiant, mais la vidéo contient des explosions, des tapis roulants géants avec des graphiques animés en 3D pour les montrer et des prises de vue dans la supercarrière de Glensanda, qui est normalement fermée.
Le style de la vidéo ne plaira pas à tout le monde : j’ai par exemple trouvé la musique un peu trop dramatique. De plus, le youtubeur Tom Scott a relevé que certains des aspects les plus intéressants de la supercarrière de Glensanda ont été passées sous silence : par exemple, le fait qu’on ne peut y accéder que par bateau, ou encore qu’elle contient assez de roches pour un siècle d’exploitation minière.
J’ai personnellement trouvé la vidéo passionnante 🙂
En me promenant dans le parc de la Cité internationale universitaire de Paris (CiuP) en avril 2024, je suis tombé sur un bâtiment que j’ai trouvé mystérieux, laissé à l’abandon, aux accès barricadés, aux fenêtres murées et sans aucun panneau explicatif. Après quelques recherches, il s’agit du pavillon Laprade.
Quelques informations sur ce bâtiment qui m’ont gentiment été transmises par Tangi Bertin, responsable du pôle Vie de campus à la CiuP :
« Ancien restaurant universitaire dessiné par les architectes Jean Vernon et Bruno Philippe du cabinet Albert Laprade au début des années 50, ce pavillon est situé dans la partie Ouest du parc de la Cité Internationale universitaire de Paris, accessible depuis l’avenue David-Weill, Paris 14ème.
Après la seconde guerre mondiale, la Cité Internationale, fondée en 1925, a connu une seconde phase d’expansion importante entre les années 1940 et 1975. Une vingtaine de nouvelles maisons ayant été construites, deux restaurants universitaires supplémentaires ont été ouverts, l’un à l’est et l’autre à l’ouest du parc : le Pavillon Laprade.
Inauguré en 1951, le principe architectural du Pavillon Laprade résidait en un volume simple en rez-de-chaussée, largement ouvert sur le parc, dédié à la salle de restaurant. Cette salle aux grandes baies vitrées avait la particularité de ne comporter aucun poteau intérieur afin de dégager les vues et proposait 328 places assises.
Ce pavillon comportait également un sous-sol partiel qui abritait l’ensemble des réserves ainsi qu’un bâtiment annexe destiné à deux logements de fonction.
Il a été désaffecté dans les années 80. »
Lors du budget participatif 2017 de la Ville de Paris, les parisiens du 14ème arrondissement ont sélectionné le projet « Rénover le Pavillon Laprade », prévoyant de rénover ce bâtiment afin d’en faire un lieu de vie étudiante, ouvert sur le quartier, offrant des services sur les thématiques du partage, de la solidarité et de l’éco-responsabilité. Sur cette base, la CiuP et la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) ont lancé en 2019 une consultation pour la désignation du futur utilisateur du pavillon.
Cette consultation prévoyait un lancement des travaux en septembre 2020 pour une livraison fin 2021, mais ce calendrier n’a de toute évidence pas été respecté. Ce sont les architectes de l’Atelier Botenko qui ont été retenus à l’issue de cette consultation et qui en ont profité pour publier les détails de leur projet sur leur site internet.
Depuis 2020, le projet semblait à l’abandon, mais la RIVP a publié fin 2023 deux appels d’offres pour des marchés de travaux :
Il semble donc probable que les travaux de réhabilitation commencent enfin en 2024, pour rendre à la communauté étudiante ce bâtiment abandonné depuis trop longtemps. 🥳
Voilà un outil pratique pour toutes ces fois où l’on a besoin de générer une palette de couleurs pour représenter une idée ou un concept : Picularest un moteur de recherche pour les couleurs.
Il suffit d’entrer n’importe quel mot en rapport avec une recherche de couleur et le moteur de recherche sélectionne jusqu’à vingt échantillons de couleur en relation avec le mot-clé. Les codes couleurs peuvent ensuite être copiés-collés avec un simple clic.
Sur cette période de 14 ans, 1 129 177 photographies ont été prises et archivées. En récupérant la position de chacune de ces photos et en les plaçant sur une carte, on aboutit à un résultat hypnotisant :
Un point est placé pour chaque photo.
Sans grande surprise, l’immense majorité des photos portent sur des terres – les mers couvrent 71% du globe, mais j’imagine que les photographier devient vite lassant.
Le site internet de Nathan Bergey n’a pas été mis à jour depuis plus de 10 ans, mais il contient toujours d’autres analyses intéressantes, et notamment une analyse des photos mission par mission. Je recommande d’y jeter un œil. 🙂
Ma famille vit actuellement à Annecy tandis que je fais mes études à Paris. Je suis donc amené à faire de nombreux allers-retours entre ces deux villes, qui m’ont amené à rechercher la manière la plus rapide possible de faire ce trajet.
Le trajet en voiture entre Annecy et Paris prend entre 5 heures 45 et 6 heures, quand les conditions de circulation sont favorables. On élimine donc directement la voiture.
Pour le commun des mortels, on élimine aussi l’hypothèse de l’avion, puisque Annecy ne dispose que d’un aérodrome qui n’est accessible qu’aux petits avions privés. Les aéroports commerciaux les plus proches, à Lyon et à Genève, sont trop éloignés pour que la vitesse de l’avion permette de récupérer le temps perdu pour aller à l’aéroport parisien.
La seule solution rapide restante est le train. 4 TGV directs relient chaque jour Annecy à Paris dans chaque sens, en 3h47 ou 3h50. C’est sans aucun doute la meilleure solution pour se déplacer entre ces deux villes – mais on peut faire encore mieux !
La ligne de bus régulière Flixbus S766 relie Chamonix à Lyon Perrache via Sallanches, Annecy et l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Pour seulement 15 €, il est possible de partir d’Annecy le lundi matin à 09:05 pour arriver à l’aéroport de Lyon à 10:25. Ensuite, le TGV INOUI N°6908 vous y attend à 10:56 pour arriver à Paris à 12:46 pour 35 €.
Durée totale du trajet, en comptant la demi-heure de changement à l’aéroport : 3 heures et 41 minutes. Record battu. 🙂
Cry Once a Week (en français, Pleurer une fois par semaine) est un site internet qui montre des choses tristes. Voilà, c’est tout, c’est le concept.
La page d’accueil du site affirme que : « La science montre que pleurer peut soulager le stress pendant une semaine. Cliquez ci-dessus pour regarder une vidéo qui fait pleurer et prenez un moment pour vous laisser aller à ressentir quelque chose. »
N’hésitez donc pas à passer y faire un tour et à cliquer sur le gros bouton « Sentir quelque chose ». Résultats garantis. 🥲
En réservant des billets de train pour Annecy sur Trainline ce midi, je suis tombé sur ce train très étrange :
TGV inOui n°707 du 16 janvier 2024
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas un train de nuit (les trains de nuit SNCF utilisent la marque Intercités de Nuit), mais un TGV de nuit ! Il relie les gares de Paris Gare de Lyon à Saint-Gervais-les-Bains – Le Fayet en 9 heures (!!), en s’arrêtant à Annemasse, Cluses et Sallanches-Combloux-Megève.
Je ne sais pas si c’est un train exceptionnel ou si cette liaison sera pérennisée, mais j’espère que ce modèle ne se développera pas – les trains de jour circulant de nuit étant notoirement inconfortables…
Modification du 15/02/2024 : cette liaison de nuit circule en réalité chaque hiver à l’occasion des vacances d’hiver. On peut également trouver par exemple un TGV n°981 qui relie Nantes à Bourg-Saint-Maurice en 11h31 le samedi 23 février 2024. Merci @Nicolas pour le commentaire !
Le concept est simple : une personne remarque une chose étrange sur Google Maps dans un cratère à Madagascar, enquête avec acharnement pendant des mois en envoyant même des gens sur place et résume le tout dans une vidéo très bien réalisée.
Pour ceux qui auraient la flemme de regarder la vidéo : ce nouveau village a été fondé par des agriculteurs à la recherche de terres et d’espaces à cultiver, venant d’une autre région de Madagascar bien plus densément peuplée.
C’est un incroyable travail journalistique et j’ai adoré la vidéo : je recommande très très chaudement son visionnage. Mais, en regardant les réponses sur internet, j’ai constaté que beaucoup de personnes n’ont pas pu s’empêcher de s’interroger sur les sujets involontaires du documentaire : un beau jour, des gens débarquent un jour dans leur village le montrent à des millions de personnes sans vraiment leur demander leur avis. Ces personnes relèvent que le fait d’être « remarqué » par l’internet peut absolument ruiner des lieux et des personnes ; elles se demandent aussi ce qu’il se serait-il passé si les villageois avaient refusé : Vox aurait-il quand même publié leurs recherches ?
Pour ma part, je pense que même s’il s’agit de la meilleure version possible de cette histoire (elle est respectueuse, contextualisée, et les villageois auraient donné leur consentement à l’équipe de tournage après leur arrivée), des questions subsistent en effet.